Il semble que de plus en plus, il faut choisir son camp; il y a de moins en moins de marge ou de tolérance pour celles et ceux qui cherchent à comprendre et à différencier. C’est typique pour une situation de guerre: aucune différenciation n’est tolérée, il ne reste que le noir ou le blanc. Faut pas chercher à comprendre…
Le site Watson international a publié le 4 juillet dernier un entretien avec l’ancien ambassadeur suisse en Russie, Yves Rossier. Il dresse une image bien plus nuancée que ce que prône le discours habituel. Bien que rien ne justifie ni n’excuse l’agression contre l’Ukraine, il est hautement utile et important de chercher à mieux comprendre et à différencier. Cela afin de contribuer à sortir d’un cul de sac extrêmement dangereux.
Voici le lien sur l’entretien.
Si tu lis l’allemand, l’entretien du mensuel Neue Wege, mois de juin, avec Anne-Marie Sancar et Andreas Zumach est très éclairant, car il donne aussi une perspective historique, tout en insistant sur la nécessité de réduire et dépasser la logique belliqueuse.
L’article avec Yves Rossier, ancien ambassadeur en Russie est très intéressant et utile! Réflexion sensible et différenciée de la part d’un connaisseur; c’est ce dont nous avons cruellement besoin dans notre situation marquée par une vision trop souvent bipolaire…